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Les piliers de l’IRIC : rencontrez Raphaëlle Lambert
Publié le 13 juin 2023
En 2023, l’IRIC fête ses 20 ans. Parmi les initiatives mises en place pour célébrer cet anniversaire, la série de portraits « Les piliers de l’IRIC » permettra de mettre en lumière les personnes qui ont contribué depuis les tous débuts, parfois dans l’ombre, à faire de l’IRIC ce qu’il est devenu.
Aujourd’hui, rencontrez Raphaëlle Lambert, responsable de la plateforme de génomique de l’IRIC.
Raphaëlle Lambert est arrivée à l’IRIC en 2005, tout de suite après avoir complété un baccalauréat en biotechnologies à l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en biologie moléculaire portant sur la génétique de l’hypertension à l’Université de Montréal.
C’est Pierre Chagnon, qui était à l’époque responsable de la plateforme de génomique, qui l’a d’abord recrutée comme assistante de recherche. Raphaëlle était alors très intéressée par l’environnement de travail offert à l’IRIC et par le défi de mettre sur pied une nouvelle plateforme technologique.
Responsable à son tour de la plateforme de génomique depuis 2013, Raphaëlle supervise désormais le travail de l’équipe. Celle-ci reçoit les requêtes de projets des laboratoires et les aide dans leurs travaux de recherche, en effectuant du séquençage (Sanger et de nouvelle génération) ainsi que des quantifications (qPCR) d’ADN.
C’est avec beaucoup de générosité qu’elle nous a partagé ses souvenirs de l’IRIC :
Avez-vous une anecdote marquante liée à l’IRIC?
Je me souviens avoir rencontré Charles Tisseyre, animateur de l’émission Découvertes à Radio-Canada, qui était à l’IRIC pour un tournage. J’étais heureuse de le saluer, car nous regardions Découvertes tous les dimanches en famille, ce qui a assurément contribué au développement de mon intérêt pour les sciences.
Qu’est-ce qui vous motive à rester à l’IRIC après toutes ces années?
Nous sommes sollicités pour des projets variés, stimulants et parfois surprenants; il y a donc toujours de la nouveauté dans mon travail. L’ambiance à l’IRIC et avec mes collègues de travail a toujours été excellente. J’en profite pour saluer Salwa et Caroline!
Parlez-nous d’un accomplissement qui vous rend fière de votre travail à l’IRIC
J’ai participé au développement de la plateforme de génomique depuis le début, et je suis fière de voir la façon dont elle a évolué.
Pouvez-vous nous parler d’une figure marquante, d’un modèle, d’un ou une mentor pour vous à l’IRIC?
Plusieurs personnes m’ont marquée dans mon parcours. Je nommerais d’abord Pierre Chagnon, ancien responsable de la plateforme de génomique, pour son optimisme et son ambition pour la plateforme. Il y a également eu Jean Duchaine, ancien responsable de la plateforme de criblage, pour son humour, son calme et sa logique. Finalement, quelques mots pour Manon Valiquette, cheffe de section des plateformes scientifiques, qui est toujours disponible et m’aide à avoir une vue d’ensemble sur la gestion de la plateforme et des défis qui s’y rattachent.
D’hier à aujourd’hui, qu’est-ce qui a le plus changé à l’Institut?
Il y a évidemment plus d’équipes de recherche aujourd’hui qu’au début. Également, la technologie a évolué dans plusieurs domaines, nous accomplissons donc des projets plus complexes et intéressants.