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Les piliers de l’IRIC: rencontrez Nadine Mayotte
Publié le 14 mars 2023
En 2023, l’IRIC fête ses 20 ans. Parmi les initiatives mises en place pour célébrer cet anniversaire, la série de portraits « Les piliers de l’IRIC » permettra de mettre en lumière les personnes qui ont contribué depuis les tous débuts, parfois dans l’ombre, à faire de l’IRIC ce qu’il est devenu.
Aujourd’hui, rencontrez Nadine Mayotte, conseillère à la recherche dans le laboratoire de Guy Sauvageau à l’IRIC.
Détentrice d’un baccalauréat en biologie médicale et d’une maîtrise en biophysique de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Nadine Mayotte a d’abord travaillé à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et au Département de neuropsychologie de l’UQTR. Elle a ensuite joint le laboratoire de Guy Sauvageau, qui œuvrait alors à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) avant de contribuer comme membre fondateur à la création de l’IRIC en 2003. Ayant suivi le laboratoire Sauvageau dans son déménagement, Nadine est donc à l’IRIC depuis le premier jour de son existence!
Comme conseillère à la recherche, Nadine collabore, pour les expériences in vivo, avec les différents groupes de recherche du laboratoire qui travaillent sur les cellules souches hématopoïétiques et sur les cellules de leucémies myéloïdes aiguës.
Elle a accepté de partager quelques faits marquants de son parcours à l’IRIC :
Avez-vous une anecdote marquante liée à l’IRIC?
Je me souviens d’un jeune chercheur descendant les escaliers de l’Agora lors d’une fête de Noël en chantant et en dansant sur la chanson Gangnam Style; c’était spectaculaire!
Qu’est-ce qui vous motive à rester à l’IRIC après toutes ces années?
La fierté de participer au cheminement académique et professionnel de nos étudiants, étudiantes et postdocs; de savoir que leur passage à l’IRIC et dans notre laboratoire leur a permis d’avoir une belle carrière.
Parlez-nous d’un accomplissement qui vous rend fière de votre travail à l’IRIC
J’ai participé à la découverte de la molécule UM171, qui permet de multiplier in vitro les cellules souches hématopoïétiques. À l’automne 2022, un 100e patient a été greffé avec la thérapie cellulaire expandue à l’aide de l’UM171. De savoir l’impact concret que cette découverte a sur la vie des gens me remplit de fierté.
Pouvez-vous nous parler d’une figure marquante, d’un modèle, d’un ou une mentor pour vous à l’IRIC?
Les chercheurs et chercheuses, autant les jeunes qui se lancent dans l’aventure que les plus séniors qui continuent leur recherche, sont des modèles d’inspiration et de détermination pour moi.
D’hier à aujourd’hui, qu’est-ce qui a le plus changé à l’Institut?
La présence des gens derrière un ordinateur plutôt qu’à la paillasse dans le laboratoire, un signe que la nature du travail de recherche a grandement évolué.