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Michel Bouvier, directeur général de l’IRIC, recevra le prestigieux Prix du Québec Wilder-Penfield 2017
Publié le 30 octobre 2017
Montréal, le 30 octobre 2017 – L’Institut de recherche en immunologie et cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal est fier d’annoncer la nomination de son directeur général, Michel Bouvier, à titre de récipiendaire du prestigieux prix Wilder-Penfield. Cet honneur est l’une des six reconnaissances octroyées annuellement dans le cadre des Prix du Québec, la plus haute distinction remise par le gouvernement québécois dans le domaine scientifique.
Décerné depuis 1993, le prix Wilder-Penfield souligne l’apport inestimable de ses lauréats au développement de la recherche dans le domaine biomédical. M. Bouvier est primé pour la qualité et l’envergure de son œuvre en pharmacologie moléculaire et en signalisation cellulaire, de même que sa contribution remarquable à l’évolution des connaissances dans ce champ d’expertise.
À l’issue d’une cérémonie qui se déroulera au Parlement du Québec, le 1er novembre prochain, Mme Dominique Anglade, vice-première ministre, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, lui décernera ce prix soulignant son apport exceptionnel à la recherche.
« C’est un honneur de remettre le prix Wilder-Penfield à M. Michel Bouvier. Son apport incontestable à la médecine et à l’industrie québécoise des sciences de la vie ainsi que sa grande influence internationale lui méritent aujourd’hui la plus haute distinction scientifique du gouvernement du Québec en matière de recherche biomédicale », souligne la ministre Dominique Anglade.
Une contribution extraordinaire à la science
La recherche fondamentale menée par M. Bouvier a permis des avancées extraordinaires, et, notamment, une compréhension plus approfondie du fonctionnement des RCPG (Récepteurs couplés aux protéines G). Cette famille de molécules joue un rôle dans plusieurs réponses physiologiques et représente conséquemment un groupe de cibles thérapeutiques importantes constituant les cibles pour plus du tiers des médicaments d’ordonnance. Plus récemment, leurs rôles dans le développement et la progression de plusieurs cancers ont été reconnus et laissent entrevoir la mise au point de médicaments ciblant les RCPG pour le traitement du cancer.
Expert incontesté sur le sujet, les travaux de M. Bouvier lui ont mérité plusieurs prix et reconnaissances, en plus d’être renommés au sein de la communauté scientifique internationale. En 2014, il figurait d’ailleurs dans le premier centile des scientifiques les plus cités à l’échelle internationale, selon la liste établie par Thomson Reuters. Au cours de sa carrière, il a signé près de 300 articles scientifiques et contribué à près de 30 demandes de brevets en tant qu’inventeur.
Un acteur de premier plan des sciences de la vie
En plus de ses fonctions de directeur général de l’IRIC, poste qu’il occupe depuis 2014, M. Bouvier est chercheur principal au sein de l’unité de recherche en pharmacologie moléculaire de l’Institut et professeur titulaire au département de biochimie et médecine moléculaire de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal (UdeM). Il est également titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en signalisation cellulaire et pharmacologie moléculaire et vice-recteur associé à la recherche, à la découverte et à l’innovation de l’UdeM. M. Bouvier est aussi membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS), de la Société royale du Canada (SRC) et de l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA).
De plus, M. Bouvier est impliqué dans plusieurs organisations évoluant dans l’écosystème des sciences de la vie. Il est un des membres fondateurs d’IRICoR (Institut de recherche en immunologie et en cancérologie – Commercialisation de la Recherche) et de son conseil d’administration. Il est également membre du CA d’Univalor et du Consortium industriel de recherche et d’innovation en technologies médicales du Québec (MEDTEQ).
Il est membre du Chantier recherche et innovation de Montréal InVivo, du Club de Recherches Cliniques du Québec (CRCQ), de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) et du comité de gestion de l’Oncopole, un pôle de recherche, de développement et d’investissement pour accélérer la lutte contre le cancer. Il a fondé et dirigé le Groupe de recherche universitaire sur le médicament (GRUM) et le Réseau québécois de recherche sur le médicament (RQRM), regroupant plus de 200 chercheurs représentants dix universités québécoises.
La formation de relève scientifique : une passion et une priorité pour M. Bouvier
Passionné par les sciences depuis son tout jeune âge, M. Bouvier a eu la chance d’être accompagné par des mentors influents et de renom. Son directeur de thèse, feu Dr Jacques de Champlain, récipiendaire du prix Wilder-Penfield en 1996, lui a ouvert la voie de la recherche biomédicale en lui transmettant sa passion pour la compréhension des mécanismes à la base de la vie et de la conscience. Puis, l’encadrement soutenu de son directeur de stage postdoctoral, Dr Robert J. Lefkowitz, prix Nobel de chimie en 2012, a été un point tournant de sa carrière consacrée à la recherche scientifique.
Avec son parcours académique marqué par ses mentors, M. Bouvier est fièrement engagé dans la formation de la relève scientifique. Au-delà de ses nombreuses fonctions à l’UdeM, qui font de lui un acteur important de la réussite des étudiants, il considère cette responsabilité comme une passion et une priorité. Son laboratoire est sa plus grande fierté, tout comme son plus beau défi. Depuis sa création, il a accompagné environ 85 étudiants et postdoctorants dans leur parcours académique.
« Il me fait extrêmement plaisir, au nom de la communauté scientifique de l’IRIC, de féliciter le professeur Bouvier pour cette reconnaissance prestigieuse des plus méritées. En plus de sa qualité et de son envergure, l’apport de Michel Bouvier à la recherche biomédicale se distingue aussi par l’originalité de sa démarche tant au niveau fondamental qu’appliqué. Par ailleurs, il est important de souligner l’immense contribution de Michel Bouvier depuis bon nombre d’années au développement de l’IRIC et à son rayonnement international. Finalement, son engagement comme mentor envers la relève scientifique est aussi exemplaire et contribue à faire de l’IRIC un pôle de formation de premier plan », mentionne Marc Therrien, directeur scientifique de l’IRIC et chercheur principal dirigeant l’unité de recherche en signalisation intracellulaire de l’Institut.