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Le Programme des chaires de recherche du Canada accorde 2 millions de dollars à l’IRIC
Publié le 14 mars 2012
Une nouvelle chaire est annoncée et une chaire obtient un renouvellement
Le 13 mars dernier, l’honorable Gary Goodyear, ministre d’État (Sciences et Technologie) a annoncé des investissements dans le Programme des chaires de recherche du Canada. Deux chercheurs principaux de l’IRIC se sont vus octroyer un total de 2 millions de dollars. Michael Tyers, nouvellement recruté à l’IRIC, a obtenu une nouvelle chaire et Philippe Roux, un renouvellement.
Michael Tyers – Chaire de recherche du Canada en biologie des systèmes et en biologie synthétique
Michael Tyers s’est vu octroyer la chaire de recherche du Canada en biologie des systèmes et en biologie synthétique. Provenant de l’Université d’Edimbourg en Écosse, il est un spécialiste de renommée internationale en croissance et division cellulaires.
Son groupe utilise des techniques de pointe en biochimie, en génétique, en biologie chimique, afin de comprendre comment les réseaux cellulaires sont organisés et contrôlés.
Ses recherches permettront de développer de nouvelles approches synthétiques pour redéfinir (re-engineering) les réseaux naturels et pour construire des réseaux artificiels qui exécuteront de nouvelles fonctions biologiques.
Philippe Roux – Chaire de recherche du Canada sur la signalisation cellulaire et la protéomique
Philippe Roux s’est vu renouveler sa chaire de recherche du Canada sur la signalisation cellulaire et la protéomique. Ses recherches visent à caractériser les mécanismes de signalisation de plusieurs oncogènes dans la régulation de la croissance et la prolifération cellulaire.
Son laboratoire utilise des techniques en biologie cellulaire et biochimiques, en génétique de la souris, en plus de méthodologies de pointes en protéomique, pour étudier les voies de transduction des signaux qui se trouvent souvent dérégulées dans les affections métaboliques et le cancer, notamment les cascades de signalisation Ras/ERK et PI3K/mTOR. Une meilleure compréhension de ces cascades de signalisation permettra de déterminer leur rôle exact lorsqu’une cellule devient cancéreuse ou se dérègle de quelque autre manière.
Les deux scientifiques de l’IRIC font partie d’un group de huit qui se sont vus octroyer du financement lors de cette plus récente annonce du Programme des chaires de recherche du Canada à l’Université de Université de Montréal. Un montant total de 8,5M$ a été attribué à l’UdeM, le plus grand montant investit dans une université québécoise dans le cadre de cet octroi.