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Vers une meilleure compréhension de la division cellulaire
Publié le 21 septembre 2011
Deux projets de recherche de l’IRIC choisis pour recevoir l’appui du CRSNG
Les chercheurs principaux Vincent Archambault et Amy Maddox ont obtenu d’importantes subventions du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Les deux projets financés dans le cadre du programme de subventions à la découverte du CRSNG visent à améliorer notre compréhension de la division cellulaire et sont une excellente opportunité de former des étudiants pour la recherche en sciences biologiques, dans des disciplines complémentaires comme la biologie cellulaire, la biologie moléculaire, la biochimie et la microscopie. De plus, la technologie développée dans le cadre de ces projets sera utile pour l’étude d’autres aspects encore mal compris de la régulation de la division cellulaire.
Tous les organismes vivants doivent avoir la capacité de reproduire leurs cellules pour se développer et survivre. La division cellulaire est un processus complexe nécessaire afin que les cellules puissent se reproduire ou se réparer.
Vincent Archambault recevra un total de 150 000$ pour son projet intitulé Dissection moléculaire et fonctionnelle de la matrice du fuseau mitotique chez la drosophile. Une ségrégation correcte des chromosomes est importante pour l’intégrité génétique des cellules. Durant la division cellulaire, les chromosomes s’attachent à une structure, le fuseau mitotique. Il y a encore quelques années, on croyait que ce fuseau était constitué d’un échafaudage de microtubules et de quelques protéines accessoires. Récemment, il a été découvert que ces microtubules sont aidés par une matrice qui entoure le fuseau pour fournir un support mécanique et participer aux fonctions du fuseau. Ce projet permettra d’éclaircir notre compréhension de cette matrice, ses fonctions et sa régulation.
Pour sa part, Amy Maddox recevra 180 000$ pour son projet intitulé Analysis of cell division and tissue biogenesis in situ qui a pour objectif de comprendre de quelle façon la cellule se divise en deux. Lors de la division cellulaire, la cellule croît, réplique son ADN, place les copies aux deux extrémités de la cellule et se divise au centre. Cette action est accomplie à l’aide d’une structure appelée anneau contractile qui se comporte comme le cordon d’une bourse et utilise les mêmes composés cellulaires qui entraînent la contraction musculaire. La majorité des recherches sur la division cellulaire ont été faites avec de jeunes embryons, de la levure et des cellules cultivées vivant sur du verre ou du plastique. Avec ce projet, les chercheurs tenteront de comprendre les besoins spéciaux de la division cellulaire dans un tissu intact comme la peau. On anticipe que la division cellulaire dans le contexte d’un tissu aura des besoins différents que dans le contexte de cellules isolées et de jeunes embryons. Par conséquent, les travaux entrepris dans le cadre de ce projet aideront à comprendre le mécanisme réel de la division cellulaire dans le corps humain.
L’annonce des subventions du CRSNG a été faite par le ministre d’État (Petite entreprise et Tourisme), l’honorable Maxime Bernier : « Notre gouvernement investit dans les gens et les idées qui mèneront aux percées de demain afin de maintenir la croissance économique du Canada et de créer de nouveaux emplois, a déclaré le ministre d’État Maxime Bernier. Cette recherche améliorera la qualité de vie des Canadiens, tout en aidant les universités à former, à attirer et à retenir au pays d’éminents chercheurs et ingénieurs. »
Le recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton a souligné l’importance du soutien à la recherche scientifique, notamment dans le domaine de la recherche fondamentale : « Notre prospérité future dépend de la recherche, a affirmé le recteur Breton. En soutenant de façon très libre les chercheurs en sciences fondamentales, le programme de subvention à la découverte du CRSNG agit comme catalyseur de la création de nouveaux savoirs. Ces nouveaux savoirs permettront d’enrichir la formation de nos étudiants aux cycles supérieurs et souvent d’établir des collaborations nouvelles et développer des projets de recherche d’envergure. Ce programme est un joyau que nos collègues à l’international nous envient et qui soutient l’excellence en recherche et innovation au Canada. »